Notre monde soumis aux lois de la complexité relaie souvent la simplicité au rang de la bêtise.
Les personnes qui incarnent cette vertu sont souvent perçues comme naïves.

On peut tout à fait comprendre que cette vertu ne puisse trouver une place légitime dans un monde qui prône la fourberie et l’excentricité. La simplicité étant l’opposé même de calculatrice.

L’être humain dans ce paradoxe ne sait plus qui il est et ce qu’il doit réellement incarner. Il a peur d’être perçu comme simple et à la première occasion il délaisse cette nature qui pourtant lui est propre pour endosser un masque social bourré de superflus et de faux semblants.

Bienvenue dans l’univers du paraître ou du parasitage! ici, complexité rime avec complexe et nous le savons très bien que le complexe enferme plus qu’il ne libère.

La simplicité est la plus aimable de toutes les vertus

La simplicité elle, nous libère de toutes ces confusions et de tous ces efforts vains que veut nous imposer notre existence terrestre matérialisée par toutes sortes de cadeaux. Des cadeaux aussi farfelus les uns que les autres.
La simplicité nous oriente vers l’essentiel et nous ramène à la modération sous toutes ses formes et a des réalisations cohérentes et concrètes.

Un être simple se démarque par sa pureté, sa beauté d’âme, sa clarté, sa spontanéité, sa légèreté et le sublime qui se dégage en lui. Il se reconnait et s’assume tel qu’il est réellement, avec ses «complexités».

Le simple a cette sensibilité qui le rend conscient des autres.

Il sait grâce à cette vertu orienter telle une boussole les esprits vers des idées clairs afin de dénouer des conflits et des problématiques avec beaucoup de légèreté et de justesse.

La simplicité nous rend présent au monde et complètement détaché de qui nous sommes afin que l’air de rien se fasse une véritable révolution dans nos pensées, nos paroles et nos actes au quotidien.

Elle permet d’ouvrir sans complexe les blessures de son âme aux autres afin que débute enfin notre guérison et notre fusion.