Chérir ma vie, lui donner de la valeur.

Au fil des années, je prends conscience de la délicatesse de ma vie. Un chemin fort et initiatique dont je suis la principale créatrice, responsable et actrice.

Chacune de mes expériences vient me révéler des parts de moi méconnues, refoulées. Des zones qui me permettent d’ouvrir une porte. Une porte me permettant d’explorer de nouveaux horizons. Ces expériences déposent dans mon royaume une myriade de cadeau. Des clés, de magnifique compréhension, des leçons à assimiler, des enseignements à intégrer.

J’ai longtemps vécue ma vie sous le filtre de mes traumatismes et d’un passé avec lequel j’étais fâché et pas du tout en accord. J’étais souvent parfois dans la confusion ou le brouillard. Il m’a été longtemps difficile et pénible de percevoir mon futur de manière sereine.

Les petites aventures du quotidien avaient pourtant les réponses à mes questions. Des réponses subtiles étaient induites et les solutions étaient sous mon nez. J’avais à apprendre à lire entre les mouvements et les oscillations de ma vie comme on apprend obstinément à comprendre chaque chose. Mais mes résistances étaient beaucoup plus fortes.

Embrasser l’inconnue

Chérir sa vie c’est apprendre à faire face aux situations inextricables qui s’accompagnent souvent du sentiment de fatalité. D’être face a des situations inextricables pouvant nous faire perdre Foi en Dieu, en nous et en la Vie elle-même.

Chérir sa vie c’est continuer à surfer sur les vagues malgré leurs violences. Se relever et  avancer malgré les incompréhensions qui succèdent souvent aux évènements douloureux. Continuer à être en grâce, savourer les petits plaisirs du quotidien afin de ne pas se perdre dans le flot du désespoir et des pulsions.

Au delà de toutes souffrances se trouve toujours la résolution et la résilience.

Nous avons une grande capacité d’imagination et nous pouvons nous en servir pour orienter notre vie vers une nouvelle destination souhaitée.

Chérir sa vie c’est prendre conscience de son caractère unique et inestimable. Notre seul but doit être celui de lui rendre en permanence hommage. Rendre hommage à sa beauté. Une beauté innée hérité de notre innocence. Elle doit être sans relâche lustrée, célébrée afin qu’elle devienne avec le temps un chef d’oeuvre inégalé.

Nous en sommes les principaux artisans et notre devoir est celui de nous atteler à en faire un rêve magique.

Nous ne cessons de nous améliorer

L’homme dans sa grande ignorance ne cesse de réduire ce qu’il a de plus précieux à une durée. Un temps fragmenté et réglementé par des stades. Naissance, études, mariage, boulot, retraite je vous laisse compléter le tableau. Et après ces temps, d’après les grands esprits, vient l’après fin qui serait sûrement plus génial. La question que je me pose est; à quelle moment comptons nous vivre pleinement dans cette vie? Il y’a pourtant de quoi faire dans cet espace temps pour se créer un Eden de sérénité au lieu de l’espérer dans un futur espace incertain.

Est-ce que la meilleure façon de ne pas craindre notre finitude serait finalement de chérir sa vie à chaque instant? et arrêter de penser notre finitude comme une fin? Est ce qu’elle ne devrait pas plutôt la boussole qui nous permet d’apprécier l’immense beauté de l’expérience vie et de son caractère extraordinairement exclusif.

Chérir sa vie c’est prendre soin de la personne avec laquelle tu vas passer le plus de temps dans ta vie c’est-à-dire toi.