La disparition d’un proche est une perte qui fait jaillir en nous toutes sortes d’émotions fortes et ambivalentes.
Elle nous fait vibrer dans une atmosphère de colère, de peur, de souffrance, de tristesse et de repli sur soi.
De patauger entre ces émotions nous emmène souvent à vivre les choses dans la solitude parce que les bouleversements que provoquent en nous une perte sont si souvent indescriptibles.
C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte à quel point une émotion ne se partage pas, ne se transmet pas et ne quantifie pas non plus!
Notre société voudrait relayer le chagrin à des choses tabous et encore plus celles qui concernent la perte d’un proche !
Nous sommes sommés d’oublier au plus vite ou de faire semblant d’aller bien !
Et pourtant, par expérience je peux affirmer aujourd’hui que les bouleversements que provoquent en nous la perte d’un proche ne se soignent pas comme une migraine à coup de médocs, de pilules magiques et encore moins de faux semblants.
Au contraire, ils ne font que retarder l’expression d’une douleur qui vient provoquer une crise… Une crise nécessaire et essentielle afin que l’on puisse opérer des changements radicaux dans nos vies.
Une révolution intérieure qui va nous permettre de redire oui à la vie, et à la volonté d’une vraie délivrance nommée reliance.
Il est essentiel de vivre tout le processus d’une perte et de s’émouvoir autant que le besoin se fait ressentir.
C’est un processus qui n’est ni rationnel, ni linéaire et qui peut parfois nous sembler long et pénible.
De vivre toutes les étapes permet de se régénérer en douceur et de façon plus constructive car la vie elle, n’aspire qu’au détachement.
C’est lors de la disparition d’un proche que l’on prend conscience de la mesure de l’attachement que nous avons les uns envers les autres, on se rend compte aussi à quel point nous pouvons aimer même au-delà de l’invisible et de la douleur que tout cela peut engendrer.
Pour qu’un deuil nous semble moins pénible à surmonter, et que nous ne restions pas avec d’éternels regrets, vivons dans l’harmonie, la paix et l’amour avec les personnes qui croisent notre destinée.
Ne pas hésiter à leur montrer à quel point ils comptent pour nous et nous pour eux parce que la vie elle ne s’arrête jamais même pas au-delà de la mort.
« Parler de ses peines c’est déjà se consoler » Albert Camus.
Je suis Joe Youkou, "celle qui apprend et qui a des ailes". Électron libre et passionnée par la psychologie positive et par le développement personnel, j'ai vécu des expériences qui m'ont transformée et enrichie. Je viens avec humilité partager ma vision et ma perception de cette transformation.