Victime de nous-même

L’homme à été conditionné pour devenir un bourreau et une victime pour sa propre personne. Un triangle diabolique dans lequel il s’est enfermé au fil du temps et de sa pseudo évolution.

Il navigue dans l’illusion de la toute puissance, et se prive du droit de vivre une relation de douceur, de complicité et envers lui-même. La peur de passer pour un lâche est plu forte que la compassion pour soi-même.

Un conditionnement axé sur la réussite à n’importe quel prix

L’exigence à outrance et le contrôle à l’égard de nous-mêmes puisent sa source non seulement dans l’éducation, mais aussi dans la prolifération de concepts et autres suggestions qui peuvent laisser sans voix .Tous ces concepts toujours innovants les uns que les autres, favorisent et encouragent compétition et narcissisme assumé.

L’éducation parentale dans son malheur n’est pas en reste. Elle aussi a son lot de responsabilité. En cause, les nombreux messages toujours plus critiques que nous renvoyons à nos enfants sans réellement être conscient de leur impact sur le regard qu’ils vont poser sur leur propre représentation plus tard.

Enfant, nous sommes vulnérables et totalement confiant vis à vis des adultes qui croisent notre destinée. Chacun de ces adultes à sa manière nous transmet énormément des choses de la vie. Que ce soit des proches ou des enseignants  tous contribuent à façonner notre éducation. Nous apprenons énormément de ces relations qui souvent deviennent le socle qui permet d’appréhender notre destinée.

Tous les concepts développés autour du développement personnel aujourd’hui prouvent bien à quel point l’homme est de plus en plus dans le contrôle. On n’estime même qu’il est préférable d’être en permanence dans l’auto-critique, « paraît » que ceci nous maintient dans le droit chemin d’où le fameux proverbe « qui aime bien châtie bien »!

y’aurait-il pas une meilleure façon de se percevoir?

Carl Gustave Jung aurait dit « nourrir ceux qui ont faim, pardonner à ceux qui m’insultent et aimer mon ennemie. Voilà de nobles vertus. Mais que se passerait-il si je découvrais que le plus démuni des mendiants et le plus impudent des offenseurs vivent en moi et que j’ai grand besoin de faire preuve de bonté à mon égard, que je suis moi-même l’ennemi qui a besoin d’être aimé ?

La suite dans l’article; La douceur envers soi, s’aimer pour pouvoir aimer